L’APsySE

La méthode

Le changement peut faire peur. Rester dans le connu et la répétition des scénarios inscrits par le câblage cérébral précoce, semble plus facile, car plus confortable même si plus souffrant. 

Changer pour ne plus souffrir du passé, l’assumer plus sereinement devrait être le chemin de chacun en réactivant les fonctions naturelles du corps

Celles qui se mettent en place dès la naissance et les premières années (pleurer, téter, crier, ressentir, manger, dévorer, dire oui, dire non, orgasmer, se protéger, aimer, etc.).

Ce sont des processus élémentaires universels, des aptitudes à utiliser notre corps et notre esprit en lien avec le monde intérieur et extérieur. A chaque étape clé du développement de l’enfant sont associées ces fonctions naturelles liées aux capacités neuromusculaires.
L’APsySE travaille à compléter, redynamiser, harmoniser ces fonctions naturelles indispensables à la vie et perturbées par l’environnement chez tous les individus.

Wilhelm Reich  avait déjà défini 7 niveaux corporels en relation avec ces compétences humaines.

Schéma des 7 niveaux

L’APsySE est une thérapie du mouvement, mais de mouvements précis, codifiés et répétés appelés SiStims, contraction de deux mots ”simulation” et ”stimulation” neuromusculaires.

La SiStim est l’outil principal, véritable déclencheur corporel, contrainte proposée pour habiter son corps. Exemple : simuler l’action de téter stimule l’ensemble des muscles concernés.

Le protocole conduit à une remémoration du développement psychoaffectif de tout individu. Le temps de verbalisation après l’exécution de chaque SiStim permet au patient de recouvrer son histoire, par un balayage existentiel et de l’élaborer dans toutes ses dimensions.

Là intervient le travail analytique dont l’objectif est l’accès à une conscience élargie de soi-même, de son potentiel de vie, véritable réappropriation du corps, de son vécu et d’une parole vraie.

1er anneauStade oculaire – Oreilles / yeux / nez (traumatisme prénatal et natal)
Peur et violence. Troubles dissociatifs de l’identité. Perte de contact avec le réel
Peu ou pas de ressentis, émotions et sentiments. Corps désinvesti

2ème anneauStade oral – Bouche / langue / nuque
Rage, colère, dépression. Troubles de l’attachement
Anxiété, angoisse et dépression. Perte, deuil, manque et addictions

3ème anneauNarcissisme – cou et nuque
Troubles narcissiques, jalousie, rivalité, ambivalence, égocentrisme
Contrôle, peur de s’abandonner, peur de lâcher, peur de dire NON

4ème anneauAffectivité amour – Ceinture scapulaire, thorax, bras, cœur
Fragilité du moi, peur de donner/recevoir et aimer / être aimé
Peur de l’intimité. Violence/ méchanceté / brutalité

5ème anneauMasochisme – Diaphragme
Plaisir interdit. Honte / haine de soi / haine des autres / culpabilité/ violence
Pulsions suicidaires, troubles de la sexualité

6ème anneauStade anal – Ventre / anus / jambes / pieds
Sadisme, troubles de l’analité. Rejeter ou garder
Contrôle du déclenchement de l’orgasme et de sa charge énergétique

7ème anneauStade génital – Pelvis / appareil génital / jambes / pieds
Blocage du pelvis. Contrôle du déclenchement de l’orgasme et de sa charge énergétique

L’APsySE est un chemin vers l’amour de soi, des autres et de la vie. C’est ce qui est recherché par la réactivation des fonctions naturelles liées à ces 7 niveaux :

  • Acceptation d’être aimé/aimable, OUI à la vie, aux niveaux 1 et 2
  • Capacité de s’aimer / d’aimer les autres, aux niveaux 3, 4 et 5
  • Ouverture du cœur en lien avec la capacité orgastique, aux niveaux 4, 5, 6 et 7
    Passer de je n’existe pas (objet) à j’existe (sujet) signifie :
  • Construire un MOI plus solide capable de vivre les épreuves de la VIE et des relations sereines
  • Accepter les renoncements nécessaires pour grandir (castrations, interdits, loi)
  • Sortir des relations œdipiennes conflictuelles pour se réaliser dans couple ou famille ou travail
  • Sublimer dans la création, l’Art ou tout engagement libre, social, spirituel …
LE PARCOURS D’UNE VIE – L’ACCEPTATION DE LA MORT

L’APsySE

Les Objectifs

L’APsySE se donne le projet d’ouvrir le cœur à sa fonction naturelle d’Amour et d’Intelligence, au-delà des haines, rage, colère, honte, culpabilité et conflits internes qui se révèlent en cours de processus. Long chemin pour certains, mais toujours possible.

L’APsySe est un processus construit de changement qui suit une progression
  • D’abord faire diminuer le niveau de peur qui est l’entrave principale à la vie.
  • Faire sortir la colère et libérer l’expression orale. Une fois que le niveau de peur a assez baissé, le patient peut commencer à oser exprimer sa colère, sa haine et sa violence, en ayant moins peur de la puissance destructrice de cette colère pour lui et pour les autres. Le patient est plus en contact avec son énergie. C’est le travail sur la mâchoire, la langue et la gorge.
    Les cuirasses musculaires commencent à perdre de leur rigidité. La personne vit un moment où les structures psychiques et caractérielles anciennes perdent de leur prégnance sans être encore remplacées par quelque chose de nouveau.
  • Diminuer le contrôle, en prenant le risque d’expérimenter le lâcher prise du cou. Les processus démarrés auparavant continuent. La première phase de « déstructuration musculaire et psychique » prend fin avec l’ouverture du point de passage du cou.
  • Reconstruire un moi plus solide et plus vrai. En continuant le travail sur l’expression, le patient se reconstruit un moi plus solide et moins réactionnel, en désignant ce qu’il ne veut plus être ou subir et en affirmant qui il est.
    Après avoir déconstruit, il se reconstruit sur de nouvelles bases et affirme une identité débarrassée des scories du passé. Cela va se traduire dans sa façon d’agir, de se comporter dans la vie, grâce au travail sur les bras, les mains. L’identité sera travaillée au niveau du thorax et du cœur.
  • Diminuer la pression interne et la culpabilité, en libérant l’énergie considérable contenue dans le diaphragme, énergie qui va pouvoir se mettre au service d’un moi plus libre. La pression interne va pouvoir diminuer, l’énergie circuler de manière plus harmonieuse.
    Le patient peut alors lâcher cette violence retournée contre lui, qu’il subissait de façon masochiste ainsi que la culpabilité associée, source de peur de la punition, du jugement et de rétention du souffle. Une respiration plus naturelle se remet en place progressivement. 
  • Se reconnecter au plaisir, à sa sexualité et sa créativité. Avec le travail sur l’abdomen, le bassin, le périnée et les membres inférieurs, l’objectif est de réactiver l’énergie libidinale liée au plaisir. Pour Reich, la fonction orgasmique, cycle de tension-décharge- relâchement est le cycle de la vie.

Se libérer de tous les blocages anciens, qui mutilent la réalité du monde, le rendant souvent moins dangereux, mais tellement moins excitant, dire OUI à la vie, reprendre le chemin de sa vraie vie, se projeter dans l’avenir et retrouver l’Amour de soi, l’Amour des autres. C’est là tout le projet que poursuit l’APsySe.

L’APsySE

Sa spécificité

Une des grandes forces de l’APsySE est de proposer un travail important à partir des yeux et de la bouche. A ces niveaux se met en place la qualité de contact à la mère, et en conséquence à l’Autre et au monde. C’est là que s’inscrivent et s’intriquent les pulsions les plus destructrices liées aux peurs, voire terreurs, violence, agressivité et sadisme. Les pulsions générées à ce stade primaire impactent la vie de l’adulte, sa sexualité et sa capacité d’aimer sainement.
Faisant baisser le seuil des peurs, et ce à partir des yeux, il est possible de traiter les troubles dissociatifs de l’identité (TDI), tellement fréquents. Le regard porté sur le monde ou l’autre dangereux, va s’en trouver modifié.

L’APsySE s’adresse tout particulièrement aux ”annulés du ressenti”, des émotions, des sentiments, pris dans les rails du passé et dans des fantasmagories éloignant de la réalité.

L’APsySE

Ses effets

La répétition des SiStims produit les effets suivants :

  • Remise en route des fonctions naturelles
  • Réveil de la mémoire corporelle et retour du refoulé
  • Déclenchement de régressions à un âge archaïque
  • Expression et régulation des émotions et sentiments
  • Émergence des croyances, souvenirs, images et situations associées
  • Libération de l’énergie figée
  • Ré-équilibrage du système nerveux involontaire (système neurovégétatif)
  • Ré-appropriation corporelle, habiter un corps vivant
  • Stimulation de l’inconscient et des rêves
  • Prévention du vieillissement du corps et de son figement.

Les SiStims peuvent constituer une discipline à pratiquer tout au long de la vie.

Accoucher de soi même, construire un moi mature libéré des peurs archaïques et des pulsions infantiles, c’est bien ce à quoi invite l’APsySE. Méthode ”découvrante” et exigeante qui donne des résultats à la hauteur de l’engagement du patient et du thérapeute.

“Tout ce chemin de retour au corps pour en apprécier la vie au plus haut point possible, pour retrouver sa nature première qui est une condition de liberté, un état de grâce et possède un caractère de beauté” A.Lowen

L’APsySE

Pour qui ? Pour quoi ?

Pour tous, à condition d’être prêts à des changements.

L’APsySE peut traiter :

  • Peurs
  • Violence
  • Troubles dissociatifs
  • Dépression, anxiété, angoisse, stress, burn out
  • Troubles de l’attachement
  • Agressivité, pulsion de destruction
  • Dépendances, addictions, narcissisme
  • Timidité, inhibition
  • Manque d’estime de soi
  • Manque de confiance
  • Manque d’affirmation
  • Soumission, masochisme, honte, culpabilité
  • Haine de soi, haine des autres
  • Peur d’aimer et d’être aimé
  • Troubles psychosomatiques
  • Troubles de la sexualité
  • Tous les troubles qui révèlent la fragilité du Moi.

”Aux couleurs de la vie” — Peinture de Frédérique Granjon — Praticienne en APsySE

L’APsySE travaille l’origine des somatisations et des symptômes.

L’APsySE

Le thérapeute en APsySE

Dans une situation de transfert/contre transfert, l’analyste accompagne à chaque instant cette libération mémorielle, émotionnelle, énergétique.

Les pulsions dont on accueille l’énergie vitale (longtemps figée parfois) pour en nourrir le MOI, sont intégrées sans leur part destructrice d’avant la conscience, et d’avant la mise en place chez le patient d’un surmoi bienveillant.

L’analyste cadrant et bienveillant étant là pour guérir du SURMOI parental souvent limitant et répressif.